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11 août 2014 1 11 /08 /août /2014 21:31

Je sais, j'ai un peu tardé à parler de la Coupe du Monde féminine de rugby. Je l'avoue, j'étais pessimiste quant aux retombées de l'évènement, fut-il organisé en France. Le silence honteux qui a entouré le Grand Chelem des Bleues au Tournoi des VI Nations cette année m'avait complètement dégoûtée, quant à la capacité des médias à reconnaître (et faire connaître) un exploit sportif féminin.

Mais c'était compter sans la formidable envie de jouer du XV de France féminin. Et sans le soutien sans faille des supporters, qui n'ont pas hésité à aller s'asseoir dans l'herbe d'un petit stade, au fin fond de l'Essonne, pour les encourager.

Les louanges sur le jeu des Bleues pleuvent de la part des grands noms de la discipline*. Mais la technique seule ne suffit pas à s'attirer les faveurs du public! (sinon mon blog ne servirait à rien car le sport féminin serait déjà reconnu)

Je craignais que le contraste avec le Mondial de foot fasse paraître la compétition cheap, voire champêtre. Finalement, les spectateurs n'auraient-ils pas au contraire été séduit par la simplicité d'un tournoi sans paillettes? C'est en tout cas mon cas. J'ai eu l'impression que ce dépouillement, ces images sans débauches de moyen, ce stade où les gamins courent sur la piste d'athlétisme en bord de touche, mettait incroyablement le jeu en valeur, le rendant plus brut et plus authentique.

Et cette Marseillaise chantée par des femmes m'a donné des frissons.

 

(Vu de la télé, on n'entendait quasiment que les joueuses, même si les supporters s'égosillaient sans doute)

 

http://www.rwcwomens.com/mm/photo/tournament/home/02/07/25/97/2072597%5ffull-lnd.jpg

 

Vous faites peut-être partie des 1,8 millions de téléspectateurs qui ont suivi le match de samedi, alors je ne vous ferai pas l'affront de vous signaler que les Françaises joueront les demi-finales ce mercredi, à 20h45!

Ce sera au stade Jean Bouin, qui est à la lisière de paris donc bien plus accessible et qui compte 20.000 places (pour en acheter c'est ici). La finale se jouera dans ce même stade, et à guichets fermés s'il vous plaît! De quoi faire une très, très belle fête du rugby.

Autre fait remarquable pour une compétition féminine, les organisateurs se prennent à espérer qu'elle soit rentable économiquement. Ce serait vraiment une belle avancée si plus d'évènements sportifs féminins pouvaient engranger des recettes et devenir autonomes; car aujourd'hui on les considère encore comme des oeuvres de charité faites aux dépens des revenus du sport masculin.

 

 

* mais bizarrement on n'entend plus Marc Lièvremont...

 

 

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22 août 2013 4 22 /08 /août /2013 08:41

(et à votre fils)

  1. Qu'elle a de l'énergie à revendre.
  2. Qu'elle n'est pas plus fragile ni moins forte que les garçons.
  3. Qu'une fille peut très bien s'intégrer dans une équipe de garçons. Et vice-versa.
  4. Que la force non maîtrisée est inutile.
  5. Qu'adversaire ne signifie pas ennemi-e. 
  6. Qu'on peut perdre et avoir bien joué.
  7. Qu'on peut gagner et avoir mal joué.
  8. Que la défaite, c'est pas grave. Et que la victoire, c'est bon. 
  9. Qu’on ne part pas tous à armes égales. Mais qu’on a toutes et tous des qualités à cultiver. 
  10. Que chacun-e peut trouver sa place. Il n'y a pas LE sport, mais DES sports. Plein.
  11. Qu'on peut faire de la boxe et aimer se maquiller (mais on n'est pas obligée). 
  12. Qu'on peut faire de la danse et ne mettre que des baggys (mais on n'est pas obligée non plus). 
  13. Que ses actions compteront toujours plus que son apparence. 
  14. Qu'elle peut être fière de son corps pour ce qu'il accomplit, et pas seulement pour ce dont il a l'air. 
  15. Que faire du foot ça ne donne pas de grosses cuisses. En tout cas, moins que le MacDo. . 
  16. Que son corps est un ami qu'il faut écouter et accompagner, pas un ennemi qu'il faut contenir ou contrer. 
  17. Qu'il n'est pas plus idiot de souffrir pour courir plus longtemps, que de souffrir pour s'épiler. 
  18. Que la concurrence, ça peut donner un coup de fouet.
  19. Que la compétition, ça peut être jouissif.
  20. Que progresser après un long entrainement, c'est gratifiant et bon pour l'ego. 
  21. Que dans une équipe, il faut faire des concessions, et trouver sa place. 
  22. Qu'une critique n'est pas une attaque personnelle, et qu'elle permet souvent de progresser.
  23. Qu'une équipe soudée, c'est très fort. Même pour les sports individuels. 
  24. Qu'une équipe débutante bien organisée est parfois plus efficace que quelques individualités douées mais mal gérées.
  25. Qu'elle n'aura jamais rien à perdre à se lancer dans un nouveau challenge.
  26. Qu'il faut oser. Oser demander, oser participer, oser râler.
  27. Que plus elle osera, plus elle aura confiance en elle.
  28. Plaisir de pratiquer, plaisir de progresser, plaisir de gagner... le plaisir est le moteur de motivation le plus puissant. 
  29. Qu'il y a toujours des choix et des sacrificesàfaire, mais qu'elle ne devra pas se les laisser imposer. 
  30. Que les plus grandes victoires, on les remporte contre soi-même.

 

http://resources3.news.com.au/images/2013/05/18/1226645/902239-rouse-hill-rhinos.jpg

Photo trouvee ici

 

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29 août 2012 3 29 /08 /août /2012 21:22

Enfin des graphistes qui ne se sentent pas obligés de tartiner de rose, de paillettes et talons aiguilles! Un ballon, de la pelouse, des silhouettes en short et maillot que l'on suppose féminines.

De quoi donner envie de parler de l'évènement: c'est ce week-end, ça s'appelle "Pierre Bénite donne des Elles au foot", c'est à Pierre Bénite donc, et c'est parrainé par les joueuses de l'Olympique Lyonnais double-championnes-d'Europe-est-il-encore-besoin-de-les présenter.

Le but du tournoi est de sensibiliser les adolescentes et les jeunes femmes à la pratique sportive féminine, en leur présentant donc le football mais pas seulement puisque plusieurs stands leur permettront de s'informer sur le sport au féminin et ce qui l'entoure, santé, nutrition, etc...

 

Une affiche pas cliché, un évènement qui se propose de sensibiliser les nanas au sport autrement qu'en leur parlant fitness et fesses fermes... c'est pas tous les jours que ça arrive alors autant le souligner.

 

Plus d'infos sur le tournoi sur le site de la ville.

 

aff_footfeminin.png1

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19 octobre 2011 3 19 /10 /octobre /2011 19:24

Les fameuses Easytone de Reebok, qui promettaient des fesses de rêve sans effort, se sont faites épingler pour publicité mensongère...  ça ne me surprends pas (a lire ici). Mais le subterfuge a dû être lucratif, au vu du nombre de blogueuses qui ont fait la promotion de ces baskets miracles, et qui hésitent encore maintenant à les jeter. (Je ne rentrerai pas dans le débat du ça marche?/ça marche pas? je suis convaincue depuis longtemps que c'est du pipeau, non je n'ai même pas essayé, oui crucifiez-moi)

Visiblement, nombreuses sont les femmes qui considèrent encore le sport comme une activité cosmétique nécessaire mais contraignante, au même titre que l'épilation ou le brushing, et j'avoue que je me sens un peu en décalage quand je parle de promouvoir le rugby féminin. Je connais des femmes qui vont tous les jours à la salle de sport en détestant ça, juste pour garder la ligne: je ne sais pas s'il faut admirer leur force de caractère ou les plaindre pour tout ce temps perdu à se faire ch...

 

Il faut dire que quand on est une femme et qu'on cherche un sport à pratiquer, les médias ne savent nous parler que de salles de gym hors de prix où l'on pratique la dernière activité fitness à la mode.

 

Alors que si ça se trouve, l'Amicale des pongistes du coin de la rue propose des entraînements pas cher, avec des horaires pratiques et une ambiance super sympa. Peut-être que les pots à la fin des séances ce n'est pas bon pour la ligne, mais ça donne sacrément envie de revenir les fois d'après...

 

NB: Je ne reçois rien de la fédé de ping-pong, mais c'est un sport très peu féminisé et je me demande bien pourquoi, parce qu'il n'a pas une image ultra-virile. Il est vrai que ce n'est pas réputé pour muscler les fessiers. 

Affiche trouvée ici

http://www.lratt.fr/images/stories/09-10/20x30_fft_enfant_exe_2.jpg

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29 août 2011 1 29 /08 /août /2011 09:00

C'est à lire ici: les rugbywomen de la région de Castres vont avoir la chance de pouvoir s'équiper avec des vêtements conçus pour femme. Pour l'instant c'est une gamme sportswear est mise en vente, mais les vêtements techniques vont arriver. ça n'a l'air de rien mais c'est une petite révolution. Rappelons que dans les magasins de sport, les équipements de foot et de rugby n'étaient jusque là disponibles qu'avec des coupes masculines, affublés du qualificatif "mixte" ou "adulte".

L'offre en matière d'équipement sportif n'a pas tant que ça à voir avec la demande mais plutôt avec les stéréotypes: pas de problème pour porter des fringues d'hommes; mais les attributs féminins pour un mec, c'est la honte! Une footballeuse peut bien porter un short trop large à l'entrejambe, mais un jeune danseur n'aura jamais à porter un collant rose.

L'apparition de ces vêtements dans un magasin de sport grand public est donc un évènement.

Bien sûr c'est du marketing, mais trouver des vêtements taillés pour soi est un genre de reconnaissance. Quand j'ai acheté mes premiers protège-tibias on m'a demandé: "c'est pour un enfant de quel âge?". Ne jamais trouver de coin "Femme" au rayon football, rugby, kickboxing ou que sais-je, donne toujours l'impression d'être une intruse. Si certaines aiment se sentir pionnières, d'autres préfèrent peut-être ne pas se sentir trop isolées (je pense aux plus jeunes).

L'agence de communication "Promotion du rugby féminin" est à l'origine de cette opération. Je ne suis pas vraiment d'accord avec leur ligne habituelle ostensiblement axée sur la féminité et le glamour, mais l'initiative reste à souligner. Que l'on aime ou pas, ça crée un précédent.

Et puis au moins, il font poser des vraies joueuses.

 

http://www.promotionrugbyfeminin.com/images/phocagallery/Joueuses%20de%20Mazamet/thumbs/phoca_thumb_l_Seance%20photos%20joueuses%20rugby%20mazamet%20(14).jpg

Crédit photo: Promotion du rugby féminin, trouvée ici

 

 

 

 

 

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1 juin 2011 3 01 /06 /juin /2011 08:00

...ça commence un peu à me chauffer, cette histoire de jupette se retrouve partout.

 

Le manager du club de basket féminin de Lyon (qui monte en 1ère division à la saison prochaine) déclare, dans cet article de Monde qui n'était pourtant pas si mal: "Notre volonté, c'est de faire jouer les joueuses en femme". Leur maillot est en fait une robe...

Ce magnifique double pléonasme pourrait prêter à sourire si sa signification n'était pas si révoltante. Il ne suffit donc pas d'être une "joueuse" de basket pour être une femme, non non. Il faut au moins une jupe pour le devenir...

 

Et puis j'ai reçu par mail un pub pour Quechua, la marque de Décathlon, sur "la Randonnée au féminin" , pleine de titres accrocheurs du genre "restez féminines en randonnée", "les femmes ne randonnent pas comme les hommes", "sculptez  votre corps en douceur". Là j'ai vraiment bloqué. Faire de la féminité le principal argument de vente, c'est enfermer et conforter les femmes dans un rôle décoratif. En rando on regarde le paysage, pas les fringues des autres, épicétou.

 

Il est clair que fournir aux sportives des équipements adaptés à leur morphologie est essentiel: ça participe à la reconnaissance du sport féminin. Et puis je suis la première à apprécier des tenues sportives seyantes (d'ailleurs, le jour où Décathlon nous sort des maillots de foot cintrés, je les dévalise, mais là, bizarrement, que dalle).

En outre, les préjugés abondent sur les femmes considérées comme trop apprêtées; comme si avoir les ongles vernis empêchait d'être une bonne demie de mêlée. On parle peu de l'injonction de non-féminité qui peut exister dans les milieux sportifs. J'ai une copine que ses coéquipières appelaient "pouffiasse" parce qu'elle avait de jolis cheveux et qu'elle se maquillait. Voilà une ambiance qui n'incite pas forcément d'autres jeunes filles à participer.

 

Mais considérer la féminité comme un critère obligatoire et prépondérant, non. D'abord, on fait bien ce qu'on veut de son corps et de son apparence. Demande-t-on aux hommes de "rester viril pendant le sport?"

Et puis la féminité est extrêmement contraignante, et aux antipodes du modèle sportif.

C'est pourquoi faire l'équation: plus de féminité = plus de médiatisation sportive, est totalement hypocrite. Parce qu'on aura beau mettre des jupes et des frousfrous partout où on peut, les sportives ne rentreront pas dans ces normes. Même avec une robe, la basketteuse gardera ses biceps.

Et toutes les randonneuses puent des pieds à l'arrivée.

 

 

 

 

 

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26 mai 2011 4 26 /05 /mai /2011 10:53

Je râle beaucoup contre le journal Equipe, non sans raison, mais quand il font des trucs bien il faut le dire. Et les filles de l'OL en Une, en gros, le jour de la finale de la Ligue des Champions, c'est super cool.

Les moyens commencent à mis en oeuvre: retransmission télévisée, couverture médiatique un peu plus importante que d'habitude... une victoire pourrait être un déclencheur pour le foot féminin français. Si le public est présent, les médias suivront. Si le foot féminin est médiatisé... c'est un bon début pour faire venir des fillettes sur les terrains!

 

Allez l'OL!

 

Lisez aussi l'article qu'ils leur consacrent sur l'édition en ligne.

 

Rappel: c'est retransmis ce soir sur Direct8, à 20h30. Soyez nombreux! 

 

Footofeminin.com fera aussi un live commenté.

 

Source: www.lequipe.fr

 

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15 février 2011 2 15 /02 /février /2011 20:26

Samedi matin dernier, cinq blogueuses curieuses ont fait route jusqu'à Gif-sur-Yvette pour découvrir le Touch Rugby. Il y avait là Sophie, Karine (qui vient de fermer son blog), MarieL et Fée Myrtille, venues qui pour participer, qui pour photographier, mais surtout pour se rencontrer!

Nous avons été accueillies par plusieurs Roosters qui nous ont patiemment initiées au plaisir des passes, des "arrows" (l'enchaînement touche-remise en jeu-passe de base) et des subtilités du règlement du Touch. C'est qu'il fallait réfléchir, et pas seulement cavaler! Moi qui déconnecte mon cerveau assez vite...  Un simple touché peut arrêter l'attaque, donc il est question de bien plus de tactique, de rapidité de course, que de puissance physique. Ce qui favorise bien évidemment la pratique en mixité.

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P1020532-copie-1

Marie-Laure, notre experte, a posé les questions techniques, Fée Myrtille nous a paparazzé; Sophie, Karine et moi avons mouillé le maillot et trempé dans la boue avec délices. De la dépense physique, des copines, de la rigolade et un bon pique-nique à la fin, soit tous les éléments-clés d'un bon moment. Et ne ratez pas la recette du cake de Sophie!

Un tournoi spécifiquement féminin, le Chick's Touch est organisé à Gif le dimanche 6 mars après-midi. Il est ouvert à toutes, de tous niveaux et condition physique, pour pratiquer juste pour le plaisir. J'y participerai  certainement; j'ai vraiment envie d'en refaire, et de voir ce que donnent des matchs complets, avec arbitres: de quoi bien se dépenser, car il y a très peu de temps morts. Et l'ambiance des tournois, j'adore...

P1020531-copie-1.JPG

Et surtout surtout, un grand merci aux Roosters de nous avoir accueilli-e-s!

 

http://touchrugby91.com/img/logo_pt.png

 

 

Logo: touchrugby91.com

Photos de Fée Myrtille

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2 février 2011 3 02 /02 /février /2011 18:30

Juste pour la jolie photo qui fait la couverture de leur calendrier:

 

Et pas un talon aiguille en vue...

Pour certains c'est une véritable industrie qui génère des millions, pour d'autres un moyen de se faire connaître et de mettre du beurre dans les épinards. En difficultés financières, le club catalan, pourtant champion de France en 2010, compte sur la vente de ces calendriers 2011 pour se maintenir à flots.

 

 

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13 décembre 2010 1 13 /12 /décembre /2010 07:00

Mais je faisais moins ma maligne juste avant... Le principe était simple: trois sportives de haut niveau, moi en tant qu'amateure, pour échanger sur nos vies de sportives. Mais ces trois-là, quelles sportives! Des championnes, oui! Jugez plutôt: Karine Dubouchet, 4 fois championne du monde de ski de vitesse; Audrey Prieto, championne du Monde de lutte en 2007; Léonore Perrus, championne du monde par équipe en 2006, et 3e par équipe aux derniers Mondiaux. Vous imaginez mon excitation... et mon angoisse: c'était une première!

Si les trois championnes ont plus l'habitude que moi des projecteurs, nous étions toutes intriguées par  notre quatuor. Mais nous découvrons que nous avions plein de choses à nous dire sur le sport féminin, les préjugés, les sacrifices... Je n'avais pas moins le trac avant de grimper sur le podium mais au moins je savais qu'on n'allait pas rester muettes:

 

C'est Léonore qui a commencé l'escrime après avoir vu Laura Flessel à la télé... oui, c'est important de donner aux fillettes des modèles féminins de réussite!

C'est Audrey qui regrette que l'on ne donne pas aux enfants l'envie de faire du sport, et que les (vraies) valeurs du sports ne soient pas reconnues.

C'est Karine qui a arrêté la compétition pour faire ses enfants, qui a repris en disant qu'elle serait championne du monde en 2009... et qui a bien décroché le titre. Elle nous raconte que partie au Canada, elle n'a pas vu sa fille faire ses premiers pas... mais que les encouragements de ses enfants lui donnent la niaque.

Nous avons abordé l'importance du soutien de l'entourage et en particulier du conjoint, et le fait qu'il n'était pas encore dans les mentalités de voir une femme se consacrer pleinement à un sport, fût-elle une championne.

Léonore nous raconte les arcanes du choix des  épreuves d'escrimes qui figureront aux JO, choix qui s'est fait au détriment des féminines. Audrey renchérit aussitôt sur le cas de la lutte féminine, réduite à 4 catégories chez les filles.

Nous avons encore le temps de parler des relations parfois délicates avec des entraîneurs masculins. Karine, elle, entraîne des garçons et ça ne lui pose pas de problème!

 

C'est déjà fini, on rend les micros. On rigole: finalement, on se dit qu'on aurait pu discuter comme ça pendant des heures. De mon point de vue, c'était un vrai plaisir de discuter avec ces femmes brillantes et chaleureuses, qui mériteraient d'être un peu plus mises en lumière.

 

Crédit photo: Yaneth Pinilla B./Sportiva-infos.com

 

Ailleurs:

Résumé de la soirée sur le site Sportiva-Infos

Et sur le site de la LICRA

 


Papotages à gogo

J'ai fait la connaissance avec plaisir d'Alexandra, journaliste et experte en rock acrobatique. C'est bien un sport, et qui se pratique en compèt, oui madame! Et de Mélina, ancienne footballeuse et journaliste pour 10radio qui a fait une émission sur l'évènement: le podcast est ici.

Enfin j'ai longuement discuté foot avec Elisabeth une autre ancienne footballeuse, chef de projet à la FFF aujourd'hui en charge du foot féminin, qui avait plein d'histoire passionnantes à raconter. On a reparlé du cas Adriana Karembeu, j'ai bien aimé son éclairage.

 


Gabrielle quoi?

C'est idiot: je dois être la seule blogueuse au monde à avoir choisi pour pseudo un prénom courant, qui n'est pas le mien. Et en plus, quand on m'appelle je n'y réponds pas! Je passe donc mon temps à préciser mon vrai prénom, les gens s'embrouillent, c'est pas du tout marketing ce truc.

Et pourquoi ETB?  Gabrielle Emilie Le Tonnelier de Breteuil n'est autre que Emilie du Châtelet, une grande scientifique du 18e siècle. Snob , n'est-il pas? Mais aucun rapport avec le sport, ça non.

 

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Qui suis-je?

Je suis une sportive amateure un peu touche-à-tout et très accro... Quand je ne suis pas en short, je suis une fervente spectatrice. Mais le sport féminin c'est pas facile à suivre dans les médias: pour une femme, mieux vaut être mignonne que championne. Dans ces conditions, difficile de motiver les copines pour un footing....